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Le Chant du possible

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13 septembre 2006

Déménagement à nouveau

Bon je jure que c'est la dernière fois, mais je suis à nouveau contraint de déménager de blog... Dans le cas présent, et compte tenu du fait que je soupçonne cet outil de devenir ma soupape de secours dans les prochains jours, je préférais le faire évoluer sur une plateforme plus "accessible" selon moi...

On peut donc me retrouver tel quel ici.... A très vite !

banni_re_blog

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11 septembre 2006

Par Ci, Par Là...

david

Par ci, par là, et voilà la douce embellie

Par ci, par là, s'en iront mes luciférines

Par ci, par là, qu'on s'accorde

Qu'on s'étonne

Les temps nouveaux,

La justifiée plénitude,

Par ci,

Par là,

A moi...

11 septembre 2006

La p'tite bille s'envole

La p'tite bille est devenue bulle de savon, la p'tite bille s'envole...

Après cinq années de vie commune, je m'étais persuadé que l'homme autrefois aimé deviendrait mon meilleur ami. Oh oui, il remplit ainsi ce rôle à merveille depuis bientôt un an que nous sommes désunis. Certes, à ne pas me leurrer, j'ai bien entendu, compris, au fur et à mesure des gestes ou attitudes qui précisaient un amour perdurant, que l'amitié voulue ne l'était pas tout à fait dans son esprit, mais enfin, je n'ai pas aimé cet homme si longtemps (même si c'est peu, même si c'est mal) pour me dire que rien n'en subsistera...

Hier, la p'tite bille m'a confié, avec une inouïe pudeur, son nouveau bonheur, sa nouvelle vie, ce qui devrait ressembler à un envol. Ainsi, la p'tite bille se retrouve en amour, ainsi, elle revit, non pas qu'elle en fut morte de la lâche rupture et des idiots règlements de compte consécutifs, non, mais elle revit de ce qui fait la sève et l'essence du tout, l'amour. La p'tite bille verra dans un autre regard, vibrera dans un autre coeur, la p'tite bille s'envole...

C'est drôle, je n'ai pu maîtriser un pincement au coeur, une gêne aussi... Allons, qu'on ne se trompe pas, il n'est point d'amour dans cette mélancolie affichée, juste une infinie tendresse, telle qu'elle a toujours été, durant ces années de vie commune, au détriment de l'amour peut-être justement.

Benjamin, c'est ainsi qu'il se prénomme, s'en va, pas vraiment m'indique-t-il, oui, mais mon rôle n'est-il pas, là où s'opère dans sa vie, les majestueux bouleversements, de m'effacer, de me gommer, au risque d'en défaire l'amitié tant espérée mais résolument utopique ? Oui, je dois me taire, cesser de m'en remettre à lui, de l'en appeler, chaque fois qu'un détail, une broutille me sera ingérable. Benjamin n'est pas, ne devra plus être ma bouée, mon remède à tout, je l'ai confondu à cette fonction, oubliant bien égoïstement qu'il devait vivre, juste vivre, aimer, à son tour...

La p'tite bille s'envole donc, et j'en suis comblé, fier, avec la prétention de celui qui s'imagine avoir contribué à l'enfant devenu homme. Mais moi je dis, je dis que je ne voudrais pas qu'il soit totalement un homme, garder le souvenir de ce trentenaire fasciné par ses peluches ou dessins animés, je dis que je voudrais un jour le revoir et lui parler de mon bonheur aussi, lui dire que malgré tout, on ne meurt jamais totalement.

Parce que je ne saurai lui exprimer ma tendresse, lui évoquer ma joie à le deviner enfin serein, parce que je ne sais rien des mots que l'on fabrique en pareil cas, alors je dis ici, j'écris ce qu'il ne lira pas. Et bien sûr, toute ma reconnaissance, mes remerciements, mes inquiétudes aussi (perpétuel angoissé dès que j'aime....), faites qu'il ne se trompe pas, qu'on ne le trompe pas surtout, faites qu'il sache donner, sans peurs, ni reproches, mais oui, me direz-vous, cela ne me regarde plus.

Je ne quitte jamais, j'aime toujours, même autrement. Et je garderai toujours l'oeil sur cette bulle de savon désormais, p'tite bille qui culmine avec les nuages.

Merci pour tout Benjamin, à bientôt, sois en sûr.

11 septembre 2006

Les aléas de l'exil, épisode n°1

Les 1ers constats sont terribles... Je commence ici mes chroniques d'expatrié solitaire, je sais d'avance qu'une série d'épisode suivra, tant le dépaysement est total, et les révolutions à enclencher certaines. Je ne suis pas d'une nature hyper sociable, pas plus débrouillard qu'un manche à balai, alors je vous assure qu'en ces conditions, l'exil est déjà et sera formateur !

Aujourd'hui, La Bêtise a effectué ses premiers pas AUTONOMES dans un supermarché.... Ayant toujours détesté le concept "grandes surfaces" en France, croyez bien que l'acte ici se révèlerait être épique... Je l'avais déjà noté néanmoins, dans le pays de la consommation à outrance, il est bien plus agréable d'errer dans les allées des magasins. Tout de même, un supermarché reste un supermarché, et votre serviteur n'a jamais été très organisé dès qu'il s'agit des emplettes quotidiennes et "obligatoires" à toute vie cadrée !

Premiers pas donc, au QFC, enseigne locale, la monstrueuse échope se trouvant juste là, en face de l'immeuble où je réside. Tentations donc répétées, je crois être déjà allé une bonne dizaine de fois dans le dit magasin depuis mon arrivée il y a trois jours.

Notons qu'aux Etats-Unis, un fruit ressemble à un fruit, un légume de la même façon. Là, on ne peut pas leur jeter la pierre aux Yankees, une tomate c'est rouge, un citron jaune, ça jete en couleurs dans tous les coins ! Au delà de ça, question saveurs, le petit français que je suis aurait pu, je dis bien aurait pu s'attendre à pire... Je n'en dirai pas autant du goût de la Mozarella, sèche à souhait, de la chair des pommes de terres blanche comme neige (mon hachis parmentier fut toutefois une réussite!), de tous ces "fromages" relativement insipides, etc...

La mission du jour était donc d'acquérir le nécessaire de nettoyage pour les sols, de beaux légumes éclatants, le nécessaire d'un guacamole proche (mais certainement pas égal) de ceux maintes fois dégustés en Bolivie et quelques broutilles issues tout droit de mes facilités à être tenter par tout et rien.

J'ai craqué pour le manifique balai SWIFFER. Ah oui, je sais, les puristes s'en offusqueront, mais enfin, moi, ça me plait bien le concept de la facilité... Tant que La Bêtise n'aura pas trouvé ici d'activités professionnelles, elle devra, et c'est bien normal, se conduire en soubrette assumée, à moi les repas préparés à l'heure du retour de son petit mari, et à moi donc les tâches ménagères quotidiennes. Le balai SWIFFER est donc, en ce sens, le seul valable ! Que ma grand-mère m'excuse d'être descendu si bas....

Quelques tomates Roma, trois avocats, calibres nettement inférieurs à ceux de Julie !!!, un citron, bon ok, je mens, du jus de citron, pas le courage de chercher dans les étals, un sachet de choux fleurs et brocolis surgelés, quelques "tortilla chips", etc... (j'vais pas passer en revue mes courses non plus...)

Après avoir tourné et tourné, me voilà paré pour affronter les caisses... Et là deux choix s'offrent à moi : la caisse assurée par un charmant employé, lequel m'obligera à répondre à une tonne de questions (type d'emballage voulu ? carte de fidélité ? Comment allez-vous ? l'américain est un modèle de politesse et de courtoisie entre nous soit dit) et donc à assurer un minimum de conversation en anglais... Second choix, me diriger, ce que j'ai évidemment fait, vers la caisse automatique. Je maîtrisais totalement le principe en France, et m'en amusais d'ailleurs, mais, malgré les diverses démonstrations de mon amoureux (un vrai entraînement à la caisse informatisée me fut donné ce week-end !), je peux avouer que l'expérience fut tragique...

J'aurai dut en rester au guacamole bolivien, car ce sont ces maudits avocats qui ont transformé l'expérience en fiasco... Ici l'avocat se pèse (en caisse comme tous légumes), oui mais l'avocat n'est pas un fruit, allez donc trouver le dit article dans leur foutue machine, lire les maudites instructions, trouver la touche "RESET" désespérément absente des écrans.... (La touche GAME OVER aurait suffit !). Ainsi le drame annoncé se produisit, soudain s'approchait de moi ce gentil monsieur grisonnant visiblement désespéré de me voir..... justement désespéré... La file des clients derrière moi s'allongeant, la machine discutant avec moi de mes diverses erreurs de manipulation sans la moindre compassion et les gouttes de sueur perlant déjà sur mon front....

Je passe sur la suite de l'expérience. le dialogue que je voulais fuir avec un caissier digne de ce nom me fut imposé avec celui qui devint mon sauveur, ça m'apprendra à préférer le modernisme assasin de l'emploi...

Du coup, plus le temps d'essayer mon formidable et nouvel ami, j'ai nommé SWIFFER... Je suis une super nulle soubrette, j'ai complètement oublié s'il fallait que je fasse à manger ce midi ou si nous finirions le fameux hachis parmentier....

Demain promis, le récit de mes aventures avec la buanderie, machine à laver et sèche linge !

11 septembre 2006

Brève du "pourvu que ça dure"...

Et la peine de deux ou trois jours, cela valait-il la peine, tout se déroule, s'ordonne et s'organise, la nouvelle vie, telle qu'elle se présente, me plait, douce, calme, quasi légère...

Finalement, lui et moi, ne sommes décidément pas munis pour vivre seuls, séparés ou éloignés. Dès que la proximité s'étend, les tensions s'accentuent. Il suffit de l'avoir là, juste à côté, pour voir que je suis bien, et que l'on oublie le reste.

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8 septembre 2006

Je suis arrivé à Seattle

Premier jour en territoire pas vraiment conquis... Le décalage horaire ne me fait pas trop de mauvais tours, le dépaysement n'est plus vraiment aussi "intense" (étrange comme seulement après deux séjours rapides ici, la ville peut me paraître "familière") et la joie d'être enfin parvenu jusqu'au bout du PROJET est là, oui, même si endormie ou discrète, attentive ou méfiante, la joie est là...

Je suis arrivé à Seattle hier soir, heure locale, 21h, soit pour la France 6h du matin le lendemain. Il faudra s'y faire, je suis désormais décalé d'avec la plupart des lecteurs "connus" et moins connus je le suppose... Décalé, il est une époque où ce mot m'aurait à point convenu, aujourd'hui, je n'en tire aucune revanche ni gloire, ce n'est qu'un aspect physique de ma situation, un état, une évidence, pour ne pas dire une providence. Le décalage se creusera forcément plus ma volonté d'approfondir l'expérience s'enracinera au plaisir vécu ici. Mais à l'heure qu'il est, je ne sais rien de demain, de là, tout de suite, si ce n'est qu'il va me falloir combattre tous les vieux démons et dominer mes craintes de trouillard patenté.

Qui a dit que ce serait facile ? Personne. Qui a dit que cela le deviendrait ? A priori, tout le monde, tous ceux m'ayant encouragé à aller au bout de l'aventure. Alors soit, ce qui ne me ressemblait pas du tout, ce qui n'était pas moi, cette manière de faire, agir en totale déconvenue d'avec son quotidien avéré, je l'ai accomplit, réalisé.

Je suis arrivé à Seattle après bien des interrogations, des tortures à mes motivations, à mes enchaînements, de la vigueur à vouloir m'unir à lui, celui pour qui je suis venu ici, oui, aimer, se convaincre que le mot, l'état est et restera la seule raison valable. J'ai vécu un voyage épique, "drôlatique", je ne sais d'ailleurs pas si je vais me remettre de l'interrogatoire philadelphien derrière la "Red Line", de la fouille de mes bagages, dont l'une vole actuellement entre des cieux que j'ignore, puisque cette dernière n'apparaissait pas hier soir au carroussel n°9....

Etrange, jusqu'au bout, tout aura dit : "N'y vas pas, c'est une erreur", de signes plus ou moins clairs en symboliques plus ou moins sournoises, rien, dans les évènements me conduisant ou finalisant cette démarche, rien ne me fut acquis et aisé. Je suis là parce que je l'ai voulu, ce sera l'unique satisfaction immédiate.

On me dira que je suis là où le coeur, n'est-ce pas l'essentiel, a voulu me mener, oui, mais enfin, ce pauvre coeur, foutu mercenaire de mauvais chemins, que me dit-il immédiatement... L'appartement où il faut trouvé ses marques, ses empreintes, la ville où, hier encore, il faisait un temps radieux et où seule la grisaille domine aujourd'hui, cette langue que je balbutie foutrement mal, mon crocodile, fatigué, distant, se questionnant sans doute lui aussi... Que mon coeur s'emballe pour des déraisons romanesques passe encore, qu'il n'assume pas les conséquences de ses non-choix, alors là, non, je dis "halte"...

Que vais-je bien pouvoir faire... Me transformer en petit homme, mignonne soubrette à la botte de son adoré, ménage et repassage, courses et repas, le quotidien remplit d'une non lieue de l'extérieur ? M'engager dans la recherche active d'un emploi, ni trop minable, ni vraiment exhaltant compte tenu des lacunes référencées déjà, un emploi interdit, non-déclaré (le comble pour moi le conseiller de l'emploi modèle !) ? Que vais-je faire ? Bon sang, je ne sais pas. Je vois bien qu'il est trop tôt pour le dire, à peine 12 heures que je suis là et je voudrais déjà m'inventer un quotidien établi, ridicule... Non, je suis plus tempéré qu'à l'accoutumée, à me dire qu'il n'est pas deux opportunités comme celle-ci, qu'il fallait d'abord savoir la saisir, et qu'il faudra désormais l'entretenir !

Je suis arrivé à Seattle, il m'en faudra des heures pour comprendre et entendre, mais je suis prêt, je n'ai pas vraiment peur, non, étrangement, j'ai confiance en lui, peut-être d'avantage qu'auparavant. Et le fait qu'il ne lise pas ces phrases distribuées derrière son dos ne me gêne pas. Je pensais alors que le territoire deviendrait un défouloir, pas forcément virulent, non juste un endroit ou se recueillir de ses peines ou inaptitudes, mais il n'en est rien, il peut visiter les lieux, il ne trouvera que ce qu'il connait déjà.

Par amour, nous pourrons tout accomplir. Arriver à Seattle n'est rien, je le crois, dans ces suites à donner au "nous" prescrit et convolé. Je sais que je n'habituerai jamais les miens au désarroi de mes mouvements brusques ou innopportuns, ce qui sûr pourtant : c'est que je n'ai nulle intention de m'arrêter là. Je suis en vie, qu'on se le dise !

31 août 2006

Après moi, serai-je encore moi ?

Pour bon nombre, je ne suis rien, pour un moindre "panel", je suis loin d'être tout, mais enfin, je représente quelqu'un, ou quelque chose (parfois allez savoir si mes fonctions décoratives ne me font pas objet !). N'étant pas très discipliné pour les affaires de coeur et manquant cruellement de conscience professionnelle, je suis aujourd'hui chez moi, à mon domicile, tout du moins ce qu'il en reste...

Pour ceux ou celles qui n'auraient pas suivi l'histoire, je suis à une étape cruciale de ma jeune existence (j'adore le terme, on dirait jeune prince d'une vieille comédie romanesque)... Je fréquente depuis 8 mois maintenant un jeune garçon du bout du monde, un français expatrié aux rives ouest de l'Amérique du Nord. Après diverses rencontres, diverses contrefaçons sentimentales et détresses fabriquées, le crocodile et moi sommes, comme qui dirait, tombés en amour. Aux fins de vivre cette passion et de sortir de nos communications aux limites virtuelles, nous avons fait le choix, relativement rapide, d'envisager une vie commune. Crocodile est un homme ambitieux, un jeune homme méticuleux et foncièrement passioné par son travail. Le choix fut donc facile : c'est moi qui irait le rejoindre, durant l'année à venir, je m'installe à Seattle.

Pour ce faire, j'ai demandé auprès de mon employeur qui n'est autre que l'Etat, une mise en disponibilité pour convenances personnelles, d'une durée d'un an. J'ai vendu mes biens, y compris ma chère et tendre Galdys, ma superbe Opel Corsa "bleu Caraïbes". J'ai fait ma demande de préavis pour mon appartement et voilà, j'ai plus ou moins annoncé à mes proches et famille mon départ prochain. Plus ou moins, car l'aveu fut limité à un nombre de personnes restreint, et qu'il me fut trop compliqué d'expliquer les véritables motifs de ma fuite à certaines d'entre elles. Mes amis ne m'ont pas tous compris, ma famille ne s'est qu'un peu plus éloignée de moi, à une exception près, mais quelle exception !

Et voilà, est arrivé ce 31 août où tout bascule. Dernier jour de travail, je ne l'honore pas. Dernier jour dans cet appartement déjà vide, je ne m'en soucie pas. Dernier jour pour tout arranger, accomoder, régler, boucler, je ne m'y attèle pas...

Tout a changé, faut dire, tout a changé... Alors demain, pas la peine, inutile de me questionner sur mes projets ou ma destination immédiate, je n'en sais foutrement plus rien.

C'est ici que nous déciderons, chers amis, s'il s'agit effectivement de la plus belle connerie de ma vie, ou alors tout simplement, de la chance exquise, celle à saisir et qui ne vous arrive qu'une seule fois, voir jamais.

Pour sûr, c'est en tout cas la fin de quelque chose, reste à préciser le début de quoi...

30 août 2006

La rédemption mon aveu

try_me

Qui c'est la pute du samedi soir qui carracole en tête des épidermes convaincus ? Qui c'est la salope en noir qui effarouche les talents exquis ? Ben c'est la Belle dans sa robe ridée, c'est la madame en glas, en loque et désunion...

Moi, je suis un petit gamin du désespoir, je jure que j'ai pas causé la perte du seigneur, d'ailleurs celui-là ne m'attend pas, je suis le gamin du désespoir, on fait meilleur genre dans l'anorexie de plénitude.

Pour dire, il faut de la substance, pour dire bien, de l'éloquence, je n'ai jamais su me préparer au pire, encore moins au mieux, mais ce qui est certain, c'est que je n'ai jamais menti l'amour, mes amours. Je vis le truc façon détraqué de la première paranoïa, mais au demeurant, on s'en sort toujours bien dans mes parages ! Je quitte avant d'avoir aimé, et aimé vraiment, j'aime toujours avant d'être quitté, histoire de dire que je l'aurais vécue ma belle histoire de passion et de déshonneur...

Je n'ai pas prévenu mon père, "Papa, je pars", ça la fout mal, je dérape et m'intoxique de futures emmerdes.

J'aime vraiment l'écriture, pourquoi Diable je sais pas écrire, ça fait tellement de bien c'maudit exercice de pacotille....

30 août 2006

Le voleur

Bon alors c'est officiel, je suis malheureux, tout le monde s'en fout et moi aussi en vérité, on s'habitue à tout, même à la douleur, surtout à la douleur... Pas moyen de redonner au blog l'importance du blog, plus le goût à écrire, c'qu'est sûr, c'est que c'est la dernière tentative, après j'dis basta le blog... Mais alors, à qui dirai-je que je suis malheureux, officiellement malheureux ??? C'est foutrement long quand on se sent foutrement seul ! C'est fini, je n'ai plus de boulot, ma disponibilité, j'adore le terme, commence ce soir, en vérité non, elle débute demain, mais comme tous les voleurs, je partirai avant l'heure, demain, je suis malade, oui, j'me sens malheureux, c'est pas de la vraie maladie ça ???

L'appart est quasi vide, j'ai pas vu la moitié des personnes que je devais voir avant de partir, j'ai pas réglé la moitié des contentieux en cours, bref, j'me pose en foutu voleur...Et pis qui sait, si j'partais plus en vérité, qui le saura, qui s'en souciera ? J'suis plus là, après qu'importe où je suis...

J'voudrais que le Titou soit heureux et que ma Kri se déclare plus souvent, j'voudrais que l'envolée arrête de se considérer comme une voleuse et que les voleurs se déclarent ! Bordel, c'est qui qui commande ici ???

29 août 2006

Amour.com, hexagonal departure

J'ai tapé un truc comme "amour.com", j'ai flirté avec les flèches du haut, épousé quelques guillemets, puis voilà, j'ai trouvé un amoureux du bout du monde. Je l'ai lu de long plus qu'en large, je l'ai rigolé et je me suis séduit, il m'a retrouvé, pas vraiment inspecté, on s'est bien aimé.

Maintenant, le crocodile à l'ouest américain m'attend, je m'en vais quitter l'hexagone, perdre un peu le nord, de toutes façons mes extrêmités polaires sont défaites.

Je quitte la France un 7 septembre, je passerai à Philadelphie, voir si le loup n'y est pas, les passages en douanes me glacent toujours la valise, et les poches aussi.

On dira de moi que je suis parti, on dira aussi, que je n'ai pas assumé le truc du tout de suite, pourtant le terrain est propre, je quitte sans fuir. Il en va de la vie, de ma vie, je peux très bien tout annuler, enfin, il est tout de même une minute le matin où la raison vous commande de vous commander. Ben voilà, la grande valise est remplie, couettes pour l'hiver et minimaliste pour l'été qu'existe pas là-bas.

Demain, je quitte l'hexagone, j'ai mon passé de voleur, je me prépare un avenir de frondeur. C'était sur "amour.com", ils mentent pas la marchandise, ouai, même qu'ils offrent la possibilité d'y croire, dans le package de l'histoire à vie. Alors, je me donne la chance du fou, mes amis ne m'attendent plus, papa s'en fout et petit frère dit rien. Demain, je garde en souvenirs, que la vie est aussi la mienne, que la vie, c'est aussi démentir la solitude.

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