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Le Chant du possible
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19 juillet 2006

Les paresses de la passion

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Parce que je vois bien que tu ne me regardes plus à l'identique, que je vois bien tes larmes en dessous du signe qui signifiera l'attente, parce que tout cela a pris la tournure qu'on prenait du temps à lui donner, parce que nous ne serions pas sereins de nous engager là, dans la tiédeur d'une vie sans vérités. C'est ainsi que tout cela prendra sens, ou fin, selon que l'on se subordonne aux champs des actions dénoncées. Vas-tu poursuivre dans l'immédiateté de ta peine, ce que ton coeur implore malgré la raison, ou décideras-tu, enfin, une bonne fois pour toutes, à te défaire de la parenthèse douce amère ? Je ne sais que te dire, je ne saurai envisager à ton insue, à ta place, je suis là et t'assure du peu que je possède, mais je ne suis pas toi. J'ai suffisamment de mal à être moi !

Nous en commettrons de suivantes, de plus vindicatives, des erreurs de l'absence ou de la rancune, aura-t-on un jour compris que l'esprit dédié à tout ceci ne fut que mauvais pardon, il n'est pas dans l'oubli de tentations irrémédiables, il n'est pas non plus dans la peur des issues favorables. Et Diable, l'on ne contrôle rien ! C'est ainsi mon roi que s'entredéchirent et se frappent, les paresses de la passion, les lenteurs de l'âme. Dans de douces langueurs, nos contradictions implorent à nous rendre grâce, et l'éternel n'est rien si nous ne bâtissons pas le spontané.

J'ai peur aujourd'hui, là, tout de suite, c'est inaccessible et cloitré, c'est inégal et lointain, le coeur qui ne s'écoute plus clâmer, qui ne s'entend plus vouer. Un coeur comme le notre aura des raisons de se taire, et se tarira de convenances. Je suis là, cela vaut bien tous les chemins, chaque état et l'au delà de toutes frontières, non ? Je suis là, comme je ne te l'ai jamais dit, comme je m'en suis toujours défendu, je suis là, et je crève de ne plus de te constater face à nous. Il suffisait d'un reproches ou deux, pour que la mauvaise affaire s'engage, c'est ainsi, c'est la vie....

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