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Le Chant du possible
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24 mai 2006

Prologue du recommencement

Le 03 avril dernier, j'entamais là une nouvelle aventure, enfin pas vraiment nouvelle, mais rénovée. J'étais plein d'aigreur, de haine aussi, comme le titre du précedent article l'indique. Je ne savais, ni ne soupçonnais les jours suivants, ce qu'ils ravageraient ou apporteraient le long de mes travers. J'ai utilisé, usé, pratiqué et modulé l'instrument bloguesque. J'ai vécu de grandes et belles choses, de plus tristes aussi, grâce à cet espace dédié à je ne sais quoi...

Plusieurs fois, je me suis questionné, comme nous le faisons tous je pense sur le bien-fondé de tout cela, de la démarche d'abord et de ce qui nous amène, ou non, à perdurer dans le lot du grand n'importe quoi... Ce que je sais désormais avec certitude, c'est qu'il m'est indispensable de dire, en l'occurence écrire. Je ne saurai plus me fixer de règles et de grands principes, désireux d'éviter ainsi au mieux, les flagrants départs ou absences prolongées. Ce que je recrée ici, et qui n'est que poursuite logique de l'existant, ce renouveau est une base, rien qu'une base. J'ignore et je tiens à toujours l'ignorer, le chemin qui sera parcouru sous les yeux des fidèles et des échoués là par hasard.

J'en ai fini de la recherche de gloire, des appréciations et de l'intérêt déclaré. J'avais besoin d'écrire, avant tout pour guérir, je sais, l'analyse est autant suspecte que naïve, mais, fort est de constater qu'à l'issue et avec du recul, mon ambition fut payante. Le blog n'est en rien la réalité, et pourquoi pas après tout, tant qu'une vie et ses mouvements continue à m'entraîner dans des rondes exhaltées ? Se prendre au sérieux ou non n'est pas le propos. Sur une terre de liberté réside ma volonté d'en faire ce que je veux, je suis donc maître des lieux, et hôte de qui voudra bien s'y perdre.

Je viens tour à tour de l'absolu vindicatif, puis de l'enfer lacrymal, et tant d'autres choses encore. J'ai pris le costume de FatherLucifer, puis revêt joyeusement le qualificatif que mon amoureux m'a donné depuis peu "la bêtise"... Oui mais, je reste David, je suis David, juste celui-là. Je n'ai pas le talent que l'on me suppose et dont je me suis, sans l'avouer, enorgueuillit. Il n'est plus question de cela, je n'ai pas les véléités à cela, je suis juste moi, là, ici, maintenant, et nous ferons ici du rien ou du tout, juste des essais, de belles tentatives ou des choses plus sérieuses. Plus envie de me justifier.

Je quitte les personnages et les apparats, non pas tant qu'ils m'ont lassé, mais bien plus parce qu'ils ne me convenaient plus. J'ai fouillé, lu et relu les confessions passées, et je me dis qu'elles n'avaient plus de place, qu'au présent, il fallait aussi protéger ses nouveaux environnements, son nouveau contexte. Ceux qui furent présents il y a bientôt un an ne le sont plus forcément aujourd'hui, et de nouveaux sont arrivés, à commencer par celui que j'aime. Alors oui, il est un moment où, sans renier, ni ce que l'on fut, ni ce qui nous a finalement conduit jusque là, un moment où il devient nécessaire de refermer la page, ranger le bouquin sur l'étagère qui se trouvera toute en haut dans le grenier...

Je reprendrais bien sûr de nombreux articles de l'ailleurs mis de côté, d'avantage pour me souvenir, sous la forme d'anecdotes, ou juste parce que, égocentrique assumé, j'en ai aimé certains. Je ne referai néanmoins pas une copie forcément râtée de ce que j'ai précédemment construit.

Et puis, si des fidèles m'ont suivi jusqu'ici, alors, je les en remercie, pour ceux qui n'en ont pas eu le courage, et bien je ne dis rien, puisqu'ils ne liront pas ces mots...

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