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Le Chant du possible
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30 mai 2006

LA Femme

Lorsque j'ai emménagé sur ce nouvel espace, qui n'est je le rappelle qu'un prolongement fortuit du précedent, je me suis contenté de remettre en liens et sans la moindre explication subjective, tous les blogs "amis" que je visite régulièrement et que j'apprécie (ben oui, sinon ils ne seraient pas là...)

Depuis deux ou trois jours, je recommence à les visiter de façon plus assidue, à me dire que, décidément, au travers d'un article, au gré des mots et de la prolyxité de certains, il y a dans tout cela de sacrées existences, des partages réellement intéressants, des opinions, de la légèreté aussi, chacun de ces territoires a une vraie personnalité, représentant peut-être l'auteur, ou non, on s'en fout après tout...

Il en est une que je suis avec toujours plus de merveilles et d'admiration, une qui me séduit tant par sa liberté que par sa lucidité, une femme qui livre ses vérités, parfois ses fantasmes, et qui se décline dans la douceur ou l'abandon, la hargne et l'extrême féminité. Madison puisqu'il s'agit d'elle, a tout d'un homme, et revêt toutes les magies d'une femme. Il y a de la sensualité, bien sûr, dans ces écrits, mais il y a de la candeur féline, le besoin, me paraît-il, viscéral de vivre et de le gueuler aux mines trop endormies, aux infâmies trop faciles.

J'aime Madison, que j'ai pu croiser, trop rarement à mon goût, au delà de ces espaces restreints. je sais, et j'en ai rarement été aussi convaincu, que quelque chose, quoi, je ne sais pas, nous reste à faire ensemble... Madison, je l'ai croisé dans la cour de récré d'une petite école primaire de campagne, je l'ai revue sous les préaux de nos adolescences, à fumer ce qu'il ne fallait pas, car le plaisir sera toujours d'être dans le vrai à ne pas faire ce qui sera permis. Madison, je l'ai vu cette nuit là, sous l'abat jour d'une singulière chaumière endormie, dans les draps de soie à peine froissés, en cavalcade autour d'une rigolade amoureuse et coquine. Madison est la mâturité d'une femme dont on se moque des deux chiffres qui composent le sordide des années. Madison a le sein de la dévotion, le lait de l'abandon à sa vie de femme, et donc, à celles de tous ceux qu'elle aimera au croisement des risques de vie. Madison est peut-être aussi bien mère, épouse ou maîtresse, enfant et fillette, ingénue ou philosophe, gantée ou nature, Madison est toutes les femmes en mêmes, toutes les idéales envergures qu'un homme tel que moi pourrait désirer. Alors, vous me direz, cela ne vaut pas grand chose, puisque je mange aux râteliers de ces corps masculins. Oui, mais.... Mon image de la femme n'en est que plus idéalisé, en tout cas, conspirée dans les épreuves du manque d'elles. Et Madison est LA femme.

Je ne m'étonne pas de la voir carracoler aux cîmes des classements de sordide popularité. Enfin tout de même, c'est dans la durée que l'on se peut au bout d'un certain temps se dire que tel ou tel espace mérite peut-être le détour. Enfin pas tous, c'est vrai... Pour avoir vécu, à ma moindre mesure, une époque de haute sphère, j'avais personnellement mal vécu le déferlement de visiteurs, modifiant par là même et ma façon d'écrire et la volonté initiale. Madison n'a rien changé, elle reste sur cette même ligne de la confession et du partage d'opinions.

J'admire cet auteur, car elle en est une, également pour son indépendance. Elle a créé depuis quelques semaines les "Sensual Memories", loin de tout, loin d'ici. Cette déclinaison de "l'espace privé" me semble tellement intime et protégé d'une atmosphère particulière que je ne me suis, jusqu'alors, jamais permis le moindre commentaire (je suis d'ailleurs très nul dans ce registre !).

Je la lis chaque jour ma grande Madison. Et je n'ai pas de mal à vous la vanter ainsi, je veux lui crier non seulement mon admiration mais aussi ma gratitude, et là, permettez-moi de ne pas préciser. Bien sûr que l'on pourra me taxer d'affabulation ou d'une certaine idée fantasmée du personnage, tout cela n'est que blog, n'est que vent, n'est que pourrière... Si vous saviez, et certains sauraient en témoigner, tout ce qui se vit ici a parfois ses raisons ailleurs. Et je suis la preuve vivante que l'instrument bloguesque peut parfois réserver de belles surprises !

Madison, je voulais en résumé, te dire combien je t'aime, combien tu m'es "nécessaire", là, dans l'immédiat de ma confession maladroite. Des femmes, Madison, oui des femmes, mais des comme toi !!!!

Ici l'épopée féminine, l'aventure sensuelle et sublime, ici, la grace et les pépites, des larmes de miel et l'homme délivré aux hommages de la séduction, ici, tout ce que vous ne saurez louper, sous peine de perdre le goût de la vie :

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