Déléctation à mépriser...

D'accord, ça suinte, et ça dépasse de partout, d'accord, c'est indécent et inapproprié souvent, d'accord, l'impudeur a des limites que je ne respecte pas franchement, et puis quoi, et puis alors, qui cela gêne-t-il, à qui a-t-on infligé le couteau sur la gorge nouée. Pleurez mes bons enfants, geignez et parlez tout bas lorsque j'aurai le dos tourné, vous ne leurrez que vos illusions, j'entends, je vois, et je sais. Plus besoin d'accords et de félicitations, plus besoin de convaincre et m'acharner, cela se fera, avec ou sans vous, et même, j'en viens à me dire que cela pourrait être bénéfique, agréable et salvateur de finalement le faire sans vous.

Je vous prépare d'autres excellences, vous n'en reviendrez pas, lui et moi concoctons le truc qui déchire et qui en assomera plus d'un, lui et moi, on va un peu plus sur la terre, et dans nos univers à partager ou construire. Comme il me plairait de vous retrouver hagards devant les faits qui vous dépaseraient forcément, comme j'aimerai vous la sentir mauvaise, cette jalousie et l'envie infâme d'accéder là à ce que vous n'aurez jamais.

Alors ouai, même si je galère tout bonnement dans mes attentes à le retrouver, à être réunis, je sais que tout cela n'est pas vain, pas inutile et neutre. Je déteste ce qui est tiède et sans saveur, je vis la peine autant que la joie dans la démesure, que cela vous plaise ou non. Il s'agira d'excellence ou de rien du tout, mais croyez le ou non, vous n'en reviendrez pas des nouveaux paysages, ceux là mêmes pour lesquels vous me jugez inadequat, ceux pour lesquels vous ne m'imaginez même pas à vrai dire.

Oui, il suffit désormais, ma vie est à refaire, j'étais mal entouré, j'étais ralenti ou stoppé, je ne l'accepte plus, c'est ainsi, résolution consommée, je vais bien, tout va bien...